Bonjour à toutes et tous ….

Nos missions au Mali ont lieu en général entre le début de janvier et le début de mars. C’est l’hiver au Mali ( de 15° le matin, à maxi 30° vers 15H00 ). La saison des pluies est achevée depuis 3 mois, les marigots sont au plein de leur niveau d’eau de ruissellement. La prochaine pluie est pour le mois de mai. La période de récoltes est quasi achevée en décembre, et les villageois disponibles pour divers travaux, en particulier fabrication des briques de terre crue, amoncelées, car il faut profiter des marigots qui, à cause du soleil, se retrouvent à sec en fin-février début mars. Les briques construites, la construction de nouvelles cases, pour les nouveaux habitants, nouveaux couples), devient alors possible entre mars et mai, où la chaleur permet le bon séchage des murs avant la prochaine pluie.

Janvier-février est donc la bonne période pour Tapama, et venir mener nos chantiers, avec l’aide des villageois alors totalement disponibles.

La dernière mission au Mali, avec travail à Mansonkolon (construction du lavoir au bord du fleuve), était celle de janvier 2016. J’habitais encore Bamako, et nous avions accueilli le professeur Alain PRINZHOFER, expert mondial de l’hydrogène naturel, dont un puits existe à Bourakébougou, que Tapama était préalablement allé visiter en éclaireur, premier puits au monde fournissant un peu d’hydrogène, juste assez pour fabriquer les watts électriques nécessaires à l’alimentation de la mosquée, de 4 lampadaires de la « rue principale du village », ainsi que la case du chef de village …

Depuis, nous avons mené une mission à Bamako, en février 2018 (voir ci-après), mais sans déplacement possible hors de Bamako, par injonction de mon corps médical qui m’avait « imposé » quelques restrictions à respecter si je voulais me rendre au Mali [ c’était ça .. ou rien ..] . Merci de tout cœur à mes médecins et chirurgiens du Centre Hospitalier Avranches-Granville de veiller si bien sur ma santé.

Depuis cette date, d’autres soucis de santé sont venus, puis la période du COVID, puis les problèmes entre autorités françaises et maliennes, d’abord avec interdiction de 2022 de mener des projets de coopération avec la France, jusqu’à l’impossibilité d’obtention de visas vers le Mali décidée en 2023.

On attendra des jours meilleurs.

Comme on dit au Mali : « vous les blancs, vous avez des montres; nous, les maliens, on a le temps« .

… à suivre …

Après la construction de l’escalier accédant au fleuve avec toute la sécurité indispensable, il nous fallait attaquer le deuxième tranche :  le  lavoir.

Cette  année,  au  Mali,  à  Noël,  nous  avions  4  jours  chômés  consécutifs.  Ce  fut  pour  nous  l’occasion  de  changer d’air, et  de  nous  rendre  à  Ségou,  à  200 km  de  Bamako,  chez  Mohamed,  le  grand  frère  de  mon  épouse  Fatou,  directeur  régional  de  la  société  d’Energie (EDM).  Mais  nous  sommes  allés  de  surprise  en  surprise  […]

Nous  avons  donc  quitté  Sévaré  le  24  novembre 2015  pour  rentrer  sur  Bamako.  Environ  20 km  après  la  ville  de  San,  notre  4×4  Nissan  s’arrète  .. net .. un  bruit  bizarre  dans  le  moteur  …

Dans  notre  mission  vers  le  Nord,  nous  devions  nous  rendre  au  Pays  Dogon  :  Bandiagara,  et les communes  de  Dourou (village de Nombori),  et  Soroli.  Ce  qui  imposait  de  passer  par  Sévaré,  près  de  Mopti (capitale de la 5ème région administrative), où reside  désormais  notre  ami  Dr  Fodé  KEITA,  lieutenant colonel à  la  DCSSA (Direction […]

Nous  sommes  partis  vers  le  Nord  le  20  novembre 2015, avec une première halte près  de  SAN,  commune  de  Dah.  nous  y  avons  rencontré les autorités locales,  remis  notre  colis  de  médicaments  essentiels  (financement Tapama-Lyon) pour  leur  Centre de santé.  Le  lendemain,  on  se  retrouvera  tous  à  Sinzara,  pour  lancer  le  projet  du  centre  de  […]